L’ONG Amnesty International a voté mardi en faveur de la défense de la dépénalisation de la prostitution, clients et proxénètes compris, malgré la controverse soulevée par cette initiative.
Le projet de résolution qui appelle à la mise en place d’«un cadre légal dans lequel tous les éléments du travail du sexe seraient dépénalisés», a été adopté lors du Conseil international de l’ONG, qui a réuni à Dublin quelque 400 délégués, a annoncé Amnesty mardi en fin d’après-midi. L’ONG n’a pas voulu préciser le nombre de délégués qui ont voté pour la motion, alors que certains, par exemple dans la section française, avaient émis des réserves.
Le CNFF vous invite à partager et à diffuser largement le communiqué de presse diffusé le 11 Août dernier par l’Amicale du Nid http://www.amicaledunid.org/images/Com_presse_AdN_position_Amnesty_International.pdf et qui dénonce violemment l’attitude de l’ONG en ce qui concerne sa récente prise de position sur la prostitution.
Ces dernières semaines, de très nombreuses lettres et pétitions exprimant une vive inquiétude quant à la proposition d’Amnesty International de décriminaliser l’exploitation sexuelle ont rassemblé plus de 10 000 signatures, issues d’organisations internationales, d’anciens chefs d’Etat, de militantes des droits des femmes et droits humains et d’individus préoccupés par la montée des violences faites aux femmes partout dans le monde.