Jean-Claude Juncker tente de redonner du souffle à la Commission européenne. Le Luxembourgeois a présenté l’organisation de sa nouvelle équipe qu’il veut “politique”.
Sept vice-présidences d’un nouveau type sont créées : elles symbolisent les priorités politiques de l’exécutif.
Hormis l’Italie, qui avait déjà obtenu le poste de chef de la diplomatie européenne, attribué à Federica Mogherini, aucun des grands pays de l’UE n’obtient de vice-présidence. Jean-Claude Juncker a fait le choix, assumé, de favoriser les anciens Premiers ministres, qui ont déjà l’expérience de gérer des équipes.
Pour compenser une parité en berne au sein du collège, le futur président a aussi favorisé le peu de femmes envoyées par les États. M. Juncker l’avait promis au cours de l’été. Trois femmes sont vice-présidentes, et les six autres obtiennent des portefeuilles importants comme la Politique régionale, la Concurrence ou la Justice.