Benoîte Groult a fait don de ses manuscrits à la bibliothèque de l’Université d’Angers : sans lien d’origine, sans attache particulière, mais plutôt dans l’idée d’enrichir les Archives du féminisme et de placer ses textes en bonne compagnie
Le colloque qui se tiendra les 11 et 12 avril sera le premier à saluer à la fois l’ensemble de l’œuvre et les principaux engagements de l’écrivaine en la présence de l’auteure. Les communications entendent combiner ces deux mouvements : celui, concentré de l’écriture dans sa dimension poétique, et celui du témoignage, dans son énergie, sa combativité appelant à une inscription décidée dans le monde.
Ces rencontres, car c’est plus de rencontres dont il s’agit que d’un colloque, cherchent à penser les livres en conjonction étroite avec l’histoire personnelle et collective qui a les a fait naître. C’est pourquoi, il n’est pas question que de parole mais d’approches vivantes sous la forme du théâtre, du regard complice des cinéastes, d’une exposition de manuscrits et de photographies, de signature et de dédicace.
Les deux journées réuniront aussi bien des universitaires, que des journalistes, des membres d’association, des figures du féminisme qui ont accompagné Benoîte Groult en chemin, et nous invitent à nous inscrire dans cette communauté à la fois littéraire et sociale. Comme l’auteure l’a constamment voulu, les volumes sont faits pour être sortis des rayonnages et se glisser plutôt dans notre poche.
Avec la participation des délégations régionales et départementales aux Droits des Femmes et à l’Egalité entre les femmes et les hommes