Un événement organisé par la CIAMS avec la participation du CNFF et Stop Surrogacy Now UK
Samedi 4 octobre 2025 – 10h à 12h30
Palais du Luxembourg
Témoignages de mères porteuses
Elles ont donné naissance à des enfants pour autrui. On les a réduites au silence.
Aujourd’hui, elles brisent ce silence.
À leurs côtés, des avocat.es témoignent de l’injustice qu’elles subissent.
Depuis des années, le CNFF dénonce cette violence.
Le CNFF rappelle son opposition à toute légalisation de la gestation pour autrui, sous toutes ses formes, pratique portant atteinte à la dignité et à la santé physique et mentale de la femme, devenue mère porteuse.
Cette pratique, qui existe déjà dans le monde, a entrainé la création d’un marché mondialisé qui a transformé l’enfant en produit commercial et développé la marchandisation du corps des femmes.
Nous avons porté haut la voix des femmes et des enfants, avec notre déclaration sur « Le droit A l’enfant ? Droits De l’enfant » en 2018 et, plus tard, avec la résolution française adoptée par le CIF en 2022 : « Pour l’abolition universelle de la maternité de substitution ».
ÉCOUTEZ LES CONCERNÉES ! VÉRITÉS SUR LA GPA
Quatre femmes brisent le silence pour révéler la réalité de la gestation pour autrui qu’elles ont vécue
Invitation
Paris, le 4 octobre 2025 – Quand on parle de gestation pour autrui (GPA), les « parents d’intention » occupent le devant de la scène, reléguant au silence les femmes qui ont donné la vie aux enfants, ou contrôlant les histoires qu’ils leur demandent de raconter. Cependant, certaines mères trouvent la force de témoigner, pour briser le silence autour de la maltraitance qu’elles ont subie. Car, même en France, le risque de traite des femmes à but reproductif (GPA) est réel.
- Quatre femmes ayant vécu la GPA viendront partager leur expérience : leurs souffrances et leur maternité confisquée.
Alors que la justice privilégie l’intérêt des commanditaires, elles luttent courageusement pour préserver un lien avec leurs enfants.
À leurs côtés, les avocat.es qui les défendent mettront en lumière les injustices dont elles sont victimes.
Au cours de cette rencontre, des questions essentielles seront abordées :
Les motivations et contextes qui ont conduit ces femmes à la GPA
Les impacts sur leur santé physique et mentale, et sur leur vie personnelle
Leur analyse du système d’exploitation qu’implique la maternité de substitution
Les dysfonctionnements de la justice et la lutte pour garder un lien avec leurs enfants
Les enseignements essentiels à tirer pour l’avenir
📍 Événement organisé par la CIAMS (Coalition Internationale pour l’Abolition de la Maternité de Substitution), le CNFF (Conseil National des Femmes Françaises) et Stop Surrogacy Now UK, avec le soutien de Laurence Rossignol, sénatrice du Val-de-Marne, et d’Hélène Bidard, adjointe à la Maire de Paris.
Cette rencontre sera l’occasion d’écouter ces mères, de leur témoigner notre solidarité et d’affronter ensemble la réalité de la GPA.
DÉROULEMENT
Introduction : Laurence Rossignol, sénatrice du Val de Marne ;
Les témoignages de Julie (France), Alejandra (France), Marie-Anne Isabelle (Royaume Uni) et Christian (USA) ;
Le point de vue de leurs avocat.es. Maitre AMBROSELLI ; Maitre CASTRO MONTESINOS ; Maitre LE GOUVELLO ;
Conclusion : Hélène Bidard adjointe à la Maire de Paris, en charge de l’égalité femmes-hommes, de la jeunesse et de l’éducation populaire.
DÉROULEMENT
qu’une définition des violences intrafamiliales soit intégrée dans le code pénal ;
9h30 – 10h Accueil des participant.es. Les portes seront closes à 10h.
10h 05 -10h 03 Mot de bienvenue de la sénatrice Laurence Rossignol. (Vidéo 1’45)
10h 03 – 10h 15 Ana Luana Stoicea Deram : Pourquoi des témoignages ?
Témoignages
10h 15 – 10h30 Alejandra (France)
10h 30 -11h 45 Christian (USA)
10h 45 – 11h 00 MarieAnne (RU)
11h 00 – 11h 15 Aurore (France)
11h 15 – 11h 30 Ana Luana Stoicea Deram : ce que ces femmes nous apprennent
La parole est aux avocat.es
11h 35 – 11h45 Maître Le Gouvello
11h 45 – 11h 55 Maître Ambroselli
11h 55 – 12h 05 Maître Montesinos
Conclusion
12h 05 -12h 15 Hélène Bidard adjointe à la maire de Paris. Mot de clôture
12h 15. Photo finale et remerciements
- Alejandra
Le cas d’Alejandra pourrait relever de la traite des êtres humains. Recrutée en Amérique du Sud par un couple français, elle a été piégée par de fausses promesses de coparentalité et de régularisation. Mais dès la naissance, tout a été orchestré pour l’écarter et la réduire au silence. Aujourd’hui encore, dans un pays qui lui est étranger et dont elle ne maitrise pas complètement la langue, Alejandra lutte, avec l’appui de ses avocats, pour que ses droits parentaux soient reconnus et pour récupérer son enfant.
- Christian
Christian, aux États-Unis, s’est engagée dans une GPA pour un couple dont le souhait de fonder une famille l’avait émue. Loin d’être une grossesse normale, celle-ci s’est révélée extrêmement risquée, comme bon nombre de grossesses de GPA. Elle et le nouveau-né ont failli y laisser leur vie. De plus, le contrat de GPA s’est révélé frauduleux : le couple commanditaire avait par ailleurs cédé ses droits parentaux sur l’enfant à une tierce personne. Après quatre années de procédures judiciaires pour récupérer son enfant, qui l’ont conduite à deux reprises au Royaume-Uni, Christian n’a obtenu que le droit de recevoir deux fois par an des photos de l’enfant, droit qui n’a toujours pas été respecté.
- Marianne
Elle avait accepté de porter un enfant pour une parente très proche, rendue stérile par un cancer, mais à une condition essentielle : pouvoir rester présente dans la vie de l’enfant. Tout reposait sur la confiance. Pourtant, ce qui devait être un acte d’amour s’est transformé en cauchemar qui a duré près de cinq ans. Les commanditaires n’ont respecté aucune de leurs promesses et, pire encore, ont engagé des procédures judiciaires pour lui retirer tout droit parental. Les répercussions sur sa santé et sur sa famille ont été dévastatrices.
- Julie
Un cas de maternité de substitution altruiste, sans rémunération, engagé par militantisme LGBT. La nature brutale de la maternité de substitution apparaît clairement au moment de la naissance de l’enfant, lorsqu’elle est insidieusement puis brutalement écartée. Depuis cinq ans, Julie se bat pour retrouver sa place dans la vie de son enfant. Elle réclame justice, mais les tribunaux et les institutions sociales se rangent systématiquement du côté des commanditaires pourtant en totale contravention avec la loi française interdisant la GPA.