Les Mutilations Génitales Féminines -MGF- sont interdites en France, même si elles sont commises à l’étranger.
Les Mutilations Génitales Féminines -MGF- sont interdites en France, même si elles sont commises à l’étranger – Selon la Haute Autorité de Santé, il y aurait près de 125 000 femmes adultes ayant subi des MGF, vivant en France et 11 % des filles de ces femmes le sont également – 12 à 20 % des filles vivant en France seraient menacées – 200 millions de Femmes sont excisées dans le monde, 6 petites filles sont mutilées toutes les minutes.
Marie-Claire MORALDO a fondé l’association les Orchidées Rouges à Bordeaux, qui lutte contre les MGF et les mariages forcés à l’échelle internationale ; le 7 septembre 2020, elle a ouvert la 1ère unité de soins régionale de France pour les victimes d’excision.
A l’occasion de la Journée Internationale de la Tolérance Zéro à l’égard des Mutilations Génitales Féminines, le 6 février dernier, l’association Les Orchidées Rouges a organisé un évènement inédit sur « l’état des lieux de l’excision dans le monde (cas de la France, l’Angleterre, l’Italie, le Libéria, Le Soudan, la Cote d’Ivoire et les Etats Unis). – Comment parvenir à une éradication de ce fléau mondial en 2030 ? »
Les Orchidées Rouges, basées en France (Bordeaux) et en Côte d’Ivoire depuis mars 2017, militent pour éradiquer les mutilations sexuelles féminines, le mariage forcé et toutes types de violences faites aux femmes et aux filles.
Nous avons ouvert le 07 septembre 2020 à Bordeaux, la première unité de soins régionale de France, spécialisée dans la prise en charge holistique des filles et des femmes victimes d’excision et de d’autres types de violences.
Nos axes d’action sont :
- L’information et la sensibilisation (conférences, ateliers etc)
- La prévention (formations à destination des professionnels de santé, des travailleurs sociaux, des enseignants etc)
- La prise en charge holistique des femmes et des filles victimes d’excision et de d’autres types de violences, dans leur reconstruction psychologique, physique, la réappropriation de leur corps, de leur sexualité et leur (re) insertion sociale et professionnelle. Cet accompagnement se fait grâce à une équipe de 25 professionnels composée de gynécologues obstétriciens, psychologues, chirurgien, médecins généralistes, sexologues, psychologues, thérapeutes psycho sociale, travailleurs sociaux, avocats, juristes, ostéopathes, psychomotriciennes, réflexologue, infirmière, sagefemme, art thérapeute, socio esthéticienne, danse thérapeute etc.